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Vanessa DC
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Vanessa DC
15 décembre 2008

FTO

K)L)Gène FTO, gène de l'obésité?

Partout où notre tête tourne, nous pouvons observer des obèses et encore pire que cela des enfants aussi jeune que huit ans déjà au-dessus de la moyenne du poids. On dit qu’il y a un gène responsable de l’obésité et dont 63% de la population serait atteint de ce gène et ceci les pousserait à manger de la nourriture malsaine et engraissante, disent des chercheurs de l'Université de Dundee en Écosse.

L’équipe de chercheurs de santé a effectué des tests auprès de cent enfants âgés de quatre à dix ans. Ils ont remarqué que les enfants avec le gène de l'obésité, le gène FTO, choisissaient de manger des aliments qui contenaient plus de sucre et de graisses par opposition à des options plus saines. Ils expliquent que ce gène ne contrôle pas  les choix nutritifs malsains que les humains atteints font. Ils ont découvert que le gène  FTO n'a aucun effet sur le métabolisme. «Ce travail montre que ce gène ne conduit pas à l'obésité si l’on ne mange pas avec excès et suggère que l'obésité liée à ce gène pourrait être modulée par un contrôle attentif de l’alimentation», a déclaré le professeur Colin Palmer, professeur de pharmacogénomie à l'Université de Dundee.

«Ce que cette étude montre effectivement c’est que les personnes ayant les variantes de ce gène ont un trait qui les incite à manger des aliments moins sains et engraissant. Je tiens à souligner qu'il s'agit là d'un trait, et non pas un événement absolu», a ajouté le professeur Palmer. Il pense qu’avec une bonne alimentation et de l’exercice, les problèmes d’obésité peuvent être contrôlés.

C’est en fait Colin Palmer qui en faisant partie d’un groupe de scientifiques du Royaume-Uni a découvert le gène de l'obésité, le FTO, en 2007. Ils ont constaté que les individus porteurs d'une copie de la variante de ce gène (49 % de la population) ont un environ 30 % plus de risque d'obésité et que les individus porteurs de deux exemplaires de la variante (14 % de la population) ont près de 70 % plus de chance de devenir obèses. 

Les deux oppositions de professeurs réputés sont de bons débats qui nous incitent à penser, faut-il tout blâmer sur le gène ou prendre cela en mains et se pousser à manger correctement et faire des activités et de l’exercice?

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